Kompany, le Prince charmant
Par Christophe Franken.
- Publié le 20-05-2019 à 18h04
- Mis à jour le 20-05-2019 à 19h09
Un commentaire de Christophe Franken.Une triste défaite au Kiel un soir glacial de janvier 2006, sur un doublé de Jurgen Cavens. C’est la dernière image de Vincent Kompany avec le maillot d’Anderlecht. Une autre époque.
Entre-temps, Vincent Kompany est devenu une star mondiale. Un capitaine adoré à Manchester City. Un défenseur craint par tous les attaquants de la planète foot. Un homme respecté pour son intelligence et son fair-play. Il n’a plus rien à voir avec ce jeune prometteur de 2006 qui hésitait encore entre une place de milieu de terrain et d’arrière central pour la suite de sa carrière. Aujourd’hui, Kompany est une sorte de Barack Obama en crampons.
C’est exactement ce qui a séduit Marc Coucke et Michael Verschueren. Avec Kompany, la direction sauve la saison sportive d’Anderlecht. Pas de Coupe d’Europe ? Pas grave, Kompany est de retour. La pire saison d’après-guerre dans les chiffres ? Pas grave, Kompany est de retour. Et la campagne d’abonnement va pouvoir s’emballer.
Avec Kompany, le RSCA s’offre aussi un retentissement international. La nouvelle a fait le tour de la planète en quelques minutes. Et a elle a été très commentée en Angleterre, capitale mondiale du football. De la Chine aux États-Unis en passant par le Brésil, le Qatar et la Russie, on a parlé en bien d’Anderlecht ce dimanche. Une publicité mondiale qu’un titre de champion de Belgique n’offre pas. Ni même une belle campagne européenne. Kompany, c’est le Prince charmant qui vient sauver sa princesse.
L’annonce passée, le travail commence. Il est titanesque. Sur le terrain, sur le banc et sur le marché des transferts, Kompany est désormais vu comme le sauveur du club. La pression est folle mais s’il y a bien un homme qui a les épaules assez larges pour réussir, c’est lui.